Sous la pression d’un groupe australien, les prestataires de paiement tels que Visa, Mastercard et PayPal ont exigé que Steam et Itch.io retirent certains jeux pour adultes de leurs catalogues. Cette décision a provoqué une vive indignation chez les joueurs, qui dénoncent une forme de censure. Ils craignent que cette situation n'encourage d'autres groupes militants, actifs depuis des années auprès des gouvernements pour faire interdire certains jeux, à exploiter cette nouvelle faille, ciblant des plateformes perçues comme plus vulnérables. À titre d’exemple, le précédent jeu visé par ce groupe australien n’était autre que "Detroit: Become Human".
Au-delà du débat sur la censure, cette affaire met en lumière un enjeu plus large : l’influence grandissante des grandes plateformes de paiement sur l’accès au contenu culturel en ligne. En contrôlant les transactions financières, ces entreprises acquièrent un pouvoir significatif sur ce qui peut ou ne peut pas être vendu. Cette réalité suscite l’inquiétude parmi les défenseurs de la liberté d’expression, qui redoutent un avenir où une poignée d’entreprises imposeraient leurs standards moraux à l’ensemble de la création artistique numérique.
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