Tencent vs. Sony : La contre-attaque du dragon

Publié le 19 septembre 2025 à 20:57

Quand l'accusation de plagiat se transforme en guerre de genres

Il y a neuf mois, le monde du jeu vidéo a été secoué par l'annonce de Light of Motiram, un jeu mobile sous l'égide de Tencent. Pour des millions de joueurs et pour Sony, le constat était sans appel : le titre ressemblait trait pour trait à la saga Horizon. Devant ce qui semblait être un plagiat éhonté, le constructeur japonais a pris les mesures judiciaires nécessaires. Mais après des mois de silence, le géant chinois a organisé sa contre-attaque, transformant cette affaire de plagiat en un débat sur la propriété des genres dans l'industrie.


Le plagiat qui a mis le feu aux poudres

Dès la diffusion du premier trailer de Light of Motiram, le ressemblance avec l'univers d'Horizon a sauté aux yeux. L'héroïne, l'univers post-apocalyptique peuplé de créatures robotiques inspirées de la faune, et même les mécaniques de combat semblaient calqués sur la création de Guerrilla Games. Pour Sony, il était impossible de laisser passer une copie aussi flagrante, et l'entreprise a déposé une plainte pour violation de propriété intellectuelle. Mais la réponse de Tencent, relayée par The Game Post, a rebattu les cartes du procès.


Une guerre qui s'étend au-delà des frontières

 

Cette confrontation légale est symptomatique d'une période de tension dans l'industrie du jeu vidéo. Alors que Sony et Tencent, deux des plus grands éditeurs, s'affrontent sur la définition de la propriété intellectuelle, Nintendo se retrouve lui aussi dans un litige similaire. Le géant japonais est en procès avec son compatriote, Pocket Pair, accusé de plagiat pour son jeu de capture et de combat de monstres.

La guerre est donc bien déclarée entre les éditeurs de jeu, avec des batailles qui ne se limitent pas à une seule nation, mais qui opposent désormais les plus grands acteurs du marché.


Conclusion : Le précédent d'une bataille de titans

 

Le procès de Light of Motiram ne se résume plus à une simple affaire de plagiat. Il pose une question fondamentale : jusqu'où peut-on protéger l'identité visuelle et les mécaniques d'un jeu avant qu'elles ne deviennent des conventions de genre ? La défense de Tencent, à la fois osée et stratégique, transforme ce qui aurait pu être une victoire facile pour Sony en une bataille juridique complexe. Le résultat de ce bras de fer entre deux titans de l'industrie du jeu vidéo créera un précédent majeur pour tous les développeurs et éditeurs, et il est attendu avec impatience par tous.

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.