Le VRdict 💥 La VR a son Assassin ! (Par VG)

Immersion & confort

L’un des grands défis d’une adaptation VR de cette ampleur est la locomotion : sauter de toit en toit, escalader ou plonger doivent se faire sans rendre le joueur malade. Ubisoft a relevé le défi : les sauts, assassinats aériens et mouvements de parkour sont intuitifs (pointer, appuyer, avancer). Cela se fait au détriment d’une immersion VR plus réaliste, mais gagne en accessibilité. Les options de confort sont bien conçues : avant l’aventure, le jeu adapte les réglages (vitesse, zones tampons, aides visuelles) selon votre expérience VR et tolérance au vertige, minimisant ainsi la cinétose. De légers pics de latence et instabilités graphiques peuvent apparaître, notamment sur le Quest 3 dans les scènes très chargées, mais ces problèmes sont rares et n’altèrent que peu la qualité globale.

Interactions 

Le studio derrière Assassin’s Creed Nexus VR a dû repenser et adapter le gameplay ainsi que les mécaniques de jeu pour s'intégrer à la Réalité Virtuelle, avec un succès variable selon les idées mises en œuvre. La lame cachée se déploie avec une élégance mortelle depuis ton poignet virtuel, un geste simple et satisfaisant. Le parkour et les acrobaties offrent une fluidité intuitive : courir, grimper ou bondir devient naturel. Cependant, ces mouvements simplifiés peuvent frustrer les joueurs en quête d’immersion totale. Le système de combat, bien que basique, reflète l’esprit Assassin’s Creed : bloquer, riposter, frapper efficace. Une approche plus dynamique et moins rigide aurait encore enrichi l'expérience. L'exploration stimule la curiosité grâce à des secrets, des objets dissimulés et des défis de parkour dévoilant des fragments d'histoire. Le jeu oscille habilement entre linéarité et liberté, proposant des zones semi-ouvertes qui incitent à l'exploration sans jamais paraître surchargées. L'essence d'Assassin’s Creed reste fidèlement préservée : furtivité, saut de la foi, le tout rehaussé par une expérience VR sensorielle et physique propre à la VR.

Ambiance visuelle & sonore

Les environnements sont parfaitement réalisés, offrant une immersion authentique pour chaque protagoniste. Les textures minutieusement détaillées, les jeux de lumière subtils et le rendu de haute qualité des villes comme Monteriggioni et Venise captivent les sens, au dessus de la moyenne pour un casque autonome ! Les PNJ vivent leur propre vie, renforçant une impression de réalisme. Cependant, le manque de diversité finit parfois par trahir l'illusion, donnant lieu à des situations presque comiques, dignes d'un effet de clonage. De plus, certaines animations de personnages peuvent sembler rigides, tandis que des détails grotesques ou des bugs improbables apparaissent occasionnellement. Le doublage en français, ainsi que les voix originales des personnages, apportent une vraie valeur ajoutée dans cette aventure VR. Quant à la bande-son, elle réussit à trouver un équilibre parfait entre des morceaux emblématiques de la franchise et des compositions originales, sublimant ainsi l’atmosphère unique de l’expérience en réalité virtuelle.

Gameplay & narration

Le récit met en avant le conflit intemporel entre les Assassins et les Templiers, tout en introduisant une mécanique novatrice de « mémoire ». Cette approche permet d’explorer les histoires entrelacées d’Ezio, Connor et Kassandra, chacun apportant une touche unique qui enrichit et diversifie l’expérience de jeu.  Bien que l’intrigue ne bouleverse pas les codes du genre et repose parfois sur des rebondissements prévisibles, elle reste engageante et bien structurée grâce aux enjeux liés à Abstergo et ses manipulations psychologiques. Le véritable point fort du jeu réside dans son immersion totale : les transitions fluides entre cinématiques et gameplay gomment toute distinction entre « film » et « jeu », offrant une expérience parfaitement harmonieuse. Néanmoins, certaines questions laissées sans réponse ou des conclusions abruptes pourraient donner une impression d’inachevé. Par ailleurs, les puzzles intégrés subtilement en Réalité Mixte constituent un agréable ajout qui apporte une touche d’originalité et de nouveauté bienvenue.

Durée de vie & rejouabilité

Pour une expérience VR, le jeu principal et les quêtes secondaires offrent environ 15 heures de gameplay. Ce temps est parfaitement équilibré : ni trop court, ni inutilement long pour un casque de Réalité Virtuelle. La rejouabilité est présente mais reste modérée, grâce aux défis, aux zones à compléter à 100 %, et aux secrets à découvrir, qui encouragent à revisiter certaines missions. Cependant, à la différence de certains volets “classiques” de la saga Assassin’s Creed, connus pour leurs vastes espaces d'exploration favorisant l’errance, Nexus adopte une approche plus structurée et moins grande. Cette conception segmentée permet d’éviter le sentiment de tourner en rond dans l’univers VR, offrant ainsi une expérience plus fluide et immersive.

Encore plus optimal ?

Le Quest, limité par des contraintes techniques et Meta, empêche de nombreux jeux d’atteindre leur plein potentiel. Ces restrictions résultent souvent en une résolution inférieure, donnant un effet flou à l'image. La solution ? Une application française ingénieuse nommée Quest Games Optimizer (QGO). Vendue à environ 10 euros, elle utilise des profils optimisés pour améliorer la résolution des jeux, supprimant ces effets visuels désagréables. Un outil quasi indispensable pour profiter pleinement des jeux en mode autonome !

Par VirtualGo

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