TEST – CloverPit : la machine à sous la plus dangereusement fun du GamePass (Otakufan)

Publié le 24 novembre 2025 à 19:25

Présentation Générale:

 

 

  • Titre : CloverPit

  • Développeur : Studio indépendant (petite équipe)

  • Plateformes : PC / Game Pass

  • Date de sortie : 2025

  • Genre : Roguelite / Machine à sous

  • Mode : Solo

  • Prix : Quelques euros / inclus Game Pass

La note des lecteurs sur ce titre :

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Miser, respirer, survivre

 

CloverPit est l’un de ces jeux qui n’auraient jamais dû être aussi addictifs… et pourtant, il parvient à capturer quelque chose de profondément viscéral. Le principe est simple : enfermé dans une pièce lugubre, face à une vieille machine à sous poussiéreuse, vous devez rembourser des paliers de dettes dans un temps limité. Trois essais, quelques pièces, une poignée de porte-bonheurs, et une montée de stress à chaque cri de "LANCER !". Pas d’argent réel ici — juste une dose d’adrénaline pure, concentrée dans un roguelite aussi minimaliste qu’efficace. C’est précisément cette simplicité percutante qui en fait une petite pépite.

Graphismes

 

CloverPit ne cherche pas à briller par sa prouesse technique — il préfère marquer les esprits avec son ambiance unique.
Textures granuleuses façon PS1, éclairages glauques, décors étroits et oppressants : on se sent véritablement enfermé dans un sous-sol mal ventilé, quelque part entre une escape room et une salle de jeux clandestine.
Son style visuel s’accorde parfaitement avec ce concept : brut, rugueux, un peu crade… mais étrangement captivant.

 

Gameplay

 

 

C’est ici que CloverPit révèle tout son danger : simple, immédiat, limpide… et incroyablement addictif.

Son gameplay repose sur trois piliers fondamentaux :

  • La machine à sous : chaque lancer consomme des pièces, offre des gains, et surtout intensifie la tension à chaque instant.

  • Les paliers de dette : à chaque échéance, un montant précis doit être remboursé. Manquez ce montant, et c’est le game over.

  • Les porte-bonheurs : obtenus grâce aux tickets de fin de tour, ces objets modifient les probabilités, ajoutent des multiplicateurs ou débloquent des combos déjantés.

On se dit qu’on va jouer “juste un dernier tour”… puis 20 minutes passent.
On perd lamentablement, on relance.
On décroche un jackpot, on relance.

La boucle est impeccablement calibrée, un équilibre subtil entre chance, stratégie, gestion des risques et une pointe de folie pure.

 

Bande Son

 

 

Des bruits métalliques, une ambiance poussiéreuse, les sons des leviers et le cliquetis des rouleaux — tout converge pour créer une atmosphère oppressante, presque malsaine, mais étrangement captivante. La musique, discrète mais enveloppante, accentue la tension sans jamais s'imposer. C'est un design sonore axé davantage sur l'ambiance que sur les mélodies… et cela fonctionne parfaitement.

 

Histoire et narration

 

 

Il n’y a pas d’histoire au sens traditionnel du terme.
Juste un contexte : une pièce, une machine, des paliers, et un personnage qui joue sa survie à chaque échéance.

Et pourtant… malgré l’absence d’un récit structuré, le jeu raconte quelque chose :
La frénésie.
La pression.
Le poids des dettes.
L’adrénaline qui monte.
Et puis, la chute.

C’est une narration environnementale : pas de dialogues, mais une ambiance si puissante qu’elle dit tout à elle seule.

 

Durée de vie et rejouabilité

 

 

C’est un roguelite où la rejouabilité est au cœur de l'expérience.
Chaque partie peut durer une minute... ou vingt.
Chaque porte-bonheur transforme radicalement le déroulement.
Chaque tirage peut changer l'issue d'une partie.

On y revient encore et encore parce que :

  • c’est rapide,

  • c’est amusant,

  • c’est gratifiant quand on réussit,

  • et c’est frustrant quand on échoue... ce qui nous pousse à recommencer.

Le contenu n’est peut-être pas gigantesque, mais la boucle de gameplay est si addictive que la durée de vie devient infinie.

 

Eléments techniques

 

Le jeu offre une stabilité exemplaire. Même avec une multitude d'éléments affichés à l'écran, les animations restent parfaitement fluides. Aucun ralentissement, aucune gêne, ni le moindre problème notable. Le moteur, à la fois léger et optimisé, est idéalement adapté au format.

 

Accessibilité

 

 

C’est d’une simplicité éclatante :

  • une machine,

  • un bouton,

  • des règles limpides,

  • des bonus faciles à comprendre et à acheter.

Le jeu fournit exactement les informations nécessaires, rien de superflu.
Il est accessible à tous, que vous soyez familier avec les roguelites ou complètement débutant.

 

 

Sentiment du testeur

 

CloverPit est un jeu qui séduit par son efficacité redoutable. On y plonge d’abord par simple curiosité, mais très vite, on se retrouve irrémédiablement happé. L’expérience offre des sensations proches de celles des jeux d’argent, tout en restant parfaitement accessible : pas un centime ne sortira de votre poche. Ici, la dopamine est au cœur de l’aventure, mais sans jamais franchir les limites du véritable gambling. On rit, on tremble, on se laisse porter… puis on s’arrête, satisfait, avec le sourire, et aucun regret. C’est, en un mot, l’essence même d’un excellent jeu vidéo : un pur moment de plaisir et de divertissement.

 

Critères Notes
Graphismes 7/10
Gameplay 17/20
Bande son 7/10
Histoire et narration 3/10
Durée de vie et rejouabilité 8/10
Eléments techniques 9/10
Accessibilité 9/10
Sentiment du testeur 18/20
Note finale 78/100

J’aime en 5 points

 

 

  1. La tension permanente des paliers à atteindre.
  2. L’adrénaline d’un “vrai” bandit manchot… sans risque.
  3. Les porte-bonheurs qui changent radicalement chaque run.
  4. La boucle de gameplay ultra rapide et ultra addictive.
  5. L’ambiance glauque réussie, unique dans son style.

     

     

J’aime moins en 5 points

 

 

  1. La dépendance totale à la chance sur certaines runs.

  2. La redondance à long terme si on enchaîne trop d’heures d’un coup.

  3. L’absence de vraie progression scénarisée.

  4. Certains bonus restent trop aléatoires ou trop situationnels.

  5. La frustration énorme d’un tirage qui détruit une run pourtant parfaite.

     

     

     

     

     

Conclusion

 

CloverPit n’est pas un jeu qui mise sur le spectaculaire. C’est un jeu instinctif, viscéral et redoutablement efficace, parfaitement conçu pour vous faire perdre la notion du temps. Parfois, une simple idée suffit à donner naissance à un gameplay captivant : une machine, un bouton, un compte à rebours, et une salle qui vous observe attentivement.

 

par Otakufan

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