Le VRdict 💥 GHOST TOWN : Quand réflexion et narration se rencontrent en VR ! (Par VG)

Gameplay & Interactions 

Côté gameplay, ce jeu de puzzle basé sur l'observation se distingue par des énigmes ingénieuses et logiques, parfaitement intégrées à son univers. Ces défis maintiennent un rythme captivant et tirent parti de l'espace visuel avec intelligence. Une aide subtilement intégrée est disponible en cas de blocage, permettant d'afficher des indices si nécessaire. Cependant, le jeu reste très accessible, peut-être même un peu trop pour les joueurs expérimentés en jeux de réflexion, qui pourraient trouver certaines séquences légèrement simplistes. Malgré cela, l'équilibre global assure une progression fluide et sans frustration. Le plaisir réside autant dans la résolution des énigmes que dans la narration immersive et l'interactivité tactile. En réalité virtuelle, cette expérience tactile devient encore plus engageante, répondant parfaitement aux attentes des joueurs. On peut toutefois regretter l'absence d'interactions avec les éléments secondaires dépourvus de physique, bien que cela n'ôte rien à la qualité du gameplay.

Ambiance Visuelle & Sonore

Visuellement, le jeu ne cherche pas à en mettre plein la vue avec une surenchère technologique. Il mise plutôt sur une direction artistique de tres bonne qualité, offrant un subtil équilibre entre élégance et réalisme. Cette approche lui confère une dimension visuelle d'une qualité remarquable. Les jeux de lumière délicats, les ambiances sonores captivantes et les performances vocales soignées viennent enrichir une atmosphère déjà riche et immersive. Ce n’est pas un jeu d’horreur, mais une aventure paranormale narrative et oppressante, où l’ambiances se construit progressivement et avec finesse. Certes, de légères concessions graphiques peuvent être observées sur le Quest en raison des limitations techniques, mais elles restent dans le haut de gamme pour ce support et n’altèrent en rien l’immersion. Chaque version du jeu est minutieusement optimisée pour exploiter pleinement les caractéristiques techniques de chaque appareil comme le PSVR2 avec son Oled. Dans cette expérience, on avance étape par étape, on tend l’oreille et on analyse chaque détail... Et c’est justement dans ces moments que la magie opère pleinement.

Durée de vie & rejouabilité

Certes, tout n'est pas parfait. Si ce jeu a un point faible notable, c’est sans doute sa durée de vie : l’aventure se termine en seulement quatre à six heures. Cela peut sembler court, d’autant plus que l’univers du jeu est suffisamment captivant pour donner envie de s’y plonger plus longtemps. On aurait aimé pouvoir prolonger cette expérience immersive, explorer davantage ou accéder à des contenus additionnels pour enrichir l’ensemble. Pour ma part, j’ai terminé l’aventure en environ cinq heures lors de mon Let's Play, et je ne regrette absolument pas d’avoir investi les 30 euros. L’expérience a été si prenante que la durée restreinte n’a pas entaché mon plaisir. Cependant, il faut reconnaître que la rejouabilité est limitée. Elle se réduit principalement à la collecte des journaux disséminés tout au long des chapitres, une activité qui pourrait peiner à captiver la plupart des joueurs.

Encore plus optimal pour le Quest ?

Le Quest, limité par des contraintes techniques et Meta, empêche de nombreux jeux d’atteindre leur plein potentiel. Ces restrictions résultent souvent en une résolution inférieure, donnant un effet flou à l'image. La solution ? Une application française ingénieuse nommée Quest Games Optimizer (QGO). Vendue à environ 10 euros, elle utilise des profils optimisés pour améliorer la résolution des jeux, supprimant ces effets visuels désagréables. Un outil quasi indispensable pour profiter pleinement des jeux en mode autonome !

Par VirtualGo

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